À la fin du dix-neuvième siècle (1894), la manufacture Besson de Londres emploie 131 ouvriers et fabrique 100 cuivres par semaine, et ses listes de contrat comptent pas moins de 10 000 ensembles musicaux. En 1925, Besson achète Quilter, puis Wheatstone & Co. en 1940. En 1948, le groupe Boosey & Hawkes achète la marque londonienne Besson. Grâce à ses designs et à sa fabrication avant-gardistes, Besson devient la marque numéro un pour les euphoniums, cornets, cors ténors, barytons et tubas. Des recherches importantes permettent à l’entreprise de fabriquer les meilleurs instruments à piston existant aujourd’hui, ainsi qu’une gamme pionnière d’instruments à piston rotatif. La recherche se fait toujours en collaboration avec les meilleurs musiciens de l’époque, qu’ils viennent du monde des fanfares, dont beaucoup se rendent à l’usine d’Edgware, dans le nord de Londres, ou soient de grands musiciens d’orchestre, comme les légendaires Denis Wick et John Fletcher. Le travail avec de grands musiciens a toujours été essentiel au développement de cette marque connue, et l’est aujourd’hui encore. Depuis les années 1930, beaucoup de grandes fanfares choisissent les instruments Besson pour leurs concerts, et le son emblématique des meilleures fanfares du pays au fil des décennies a été l’une des meilleures exportations dans le monde entier. La marque Besson devient numéro un au sein du monde des concours de fanfares et des fanfares de l’Armée du Salut, et ses instruments sont fortement recherchés. Ils reçoivent des noms de marques différents, noms aujourd’hui légendaires dans le monde des fanfares : Regent, Westminster, New Standard, Imperial, puis Sovereign (à partir de 1974) et plus récemment Prestige (à partir de 1999) sont en effet des noms emblématiques dans cette incroyable tradition longue de 180 ans, et font partie intégrante de l’histoire des fanfares.